Dans The Agony & The Ecstasy, Michael Pybus met en scène une confrontation entre désir, innocence et destruction. La toile s’ouvre sur la célèbre phrase de Jenny Holzer, , peinte dans une typographie rappelant Christopher Wool, qui installe d’emblée une tension entre attirance et menace.

Au centre, deux icônes de la culture des jouets apparaissent : une peluche Ty Beanie Baby, autrefois objet de spéculation, et un Labubu, créature hybride et culte du design contemporain. Derrière eux, des flammes jaillissantes viennent troubler l’univers enfantin et coloré qu’ils incarnent.

Sous son apparence ludique et acidulée, l’œuvre met en lumière les contradictions du désir : l’attirance pour ce qui nous consume, la fascination pour des symboles d’innocence transformés en marchandises, et la fine frontière entre plaisir et perte. Fidèle à son approche, Pybus détourne la culture populaire pour révéler ses excès et ses ambiguïtés, offrant une peinture à la fois séduisante, critique et troublante.